Assemblée Générale du 22 octobre 2014 à Défense Plaza
Nous nous sommes rassemblés avec des salariés intéressés par le PSE en cours. Des représentants d’autres syndicats ont apparemment trouvé un intérêt à participer à la réunion. Nous avons à nouveau rappelé le point de droit suivant : la suppression d’un poste dans un organigramme n’entraîne pas systématiquement le départ du salarié qui occupait le poste. Un autre salarié, occupant un autre poste, mais appartenant à la même catégorie du personnel risque d’être licencié prioritairement. Il est fort probable que certains salariés découvrent tardivement qu’ils sont concernés.
Un débat s’est instauré sur le thème des réorganisations dans l’entreprise. Certes la liberté d’entreprendre garantit à l’employeur une liberté d’organisation ; l’administration du travail ne peut s’y opposer. Mais elle peut en réduire les effets sur l’emploi et obliger l’employeur dans ses obligations de reclassement.
Cependant la loi du 14 juin 2013, dite de sécurisation de l’Emploi, permet à un employeur, qui aurait signé un accord d’entreprise avec des organisations syndicales majoritaires, de limiter les prérogatives de l’administration du travail (inspecteur du travail chargé de la surveillance des PSE).
Voilà selon nous le plus grand risque de la procédure en cours !
La CGT@SAP a lancé des actions tant auprès de la presse qu’auprès de Direction du Travail pour s’opposer aux licenciements contraints. Nous invitons celles et ceux qui veulent défendre leur emploi chez SAP à venir nous rejoindre.