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Projet de licenciement à l'encontre du Représentant Syndical CGT du CE de SAP

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Bulletin d’informations CGT@SAP - Edition du 07 mai 2014 - 1 page

Ernest Young*
Ne parvenant pas à le faire taire,
ils essaient de le licencier

 

Mise au placard, diabolisation, sanctions abusives, etc : les détracteurs d’Ernest Young essaient continuellement de l’empêcher de s’exprimer et d’agir.
N’ayant réussi qu’à renforcer sa détermination et ses soutiens, ses opposants les plus virulents (ils se reconnaîtront) osent maintenant demander … son licenciement !


Quand des élus du personnel deviennent assistants licencieurs

  1. Irrités par les questions (qui dérangent) et les commentaires d’Ernest Young, des élus majoritaires sollicitent l’intervention de la Direction pour le faire « taire ».
  2. La Direction de SAP France, passant outre son devoir de neutralité syndicale, ne se fait pas prier et saisit l’occasion pour infliger une mise à pied à Ernest.
  3. Sans réponse d’Ernest à cette sanction infondée, la Direction décide d’aggraver la sanction et de soumettre au Comité d’Entreprise un projet de licenciement.
  4. Sans prendre la peine de questionner Ernest, pourtant présent lors de la réunion, les élus du CE votent à bulletin secret. Parmi les 8 votants : 5 élus CGC, 1 CFDT, 1 CFTC, 1 CGT.

Résultat : 6 votes POUR le licenciement, 2 votes CONTRE le licenciement.


L’homme qui en savait trop ?

Pourquoi Ernest Young dérange-t-il tant la Direction et ses partenaires préférentiels ? Parce qu’il met à profit ses connaissances et compétences, notamment en droit et en gestion des entreprises, pour décrypter les projets de la Direction, informer les salariés, et dénoncer les mauvaises pratiques de la Direction et de certains représentants du personnel. Quelques exemples :

  • En 2010, SAP octroie une prime occulte aux membres du CE « SAP France Historique » pour un budget global de 37 000 euros. Ernest conteste et restitue sa prime.
  • Lorsque des salariés décèdent, SAP refuse d’enquêter sur d’éventuelles causes professionnelles ;
  • Des élus majoritaires s’approprient le Comité d’Entreprise et retiennent abusivement certaines informations, notamment concernant l’utilisation des fonds du Comité ;
  • La Direction de SAP en France méprise fréquemment les prérogatives des représentants du personnel et les préoccupations des salariés (réorganisations « sauvages », etc.).

Un défenseur des salariés actif

De nombreux salariés connaissent Ernest Young pour ses prises de positions. Mais il est encore plus précieux par ses actions sur le terrain, dont certaines sont encore méconnues des salariés :

  • En 2001, Ernest signe un accord d’entreprise instituant 5 jours de RTT supplémentaires chez SAP;
  • En 2004, il négocie une augmentation salariale collective et une avance garantie sur « bonus » ;
  • Ernest accompagne en entretien (et après) de nombreux salariés SAP menacés de licenciement ;
  • Il aide aussi à mener des actions prud’homales, notamment pour des litiges sur la rémunération ;
  • Conseiller du salarié, Ernest assiste des salariés de petites entreprises dépourvues de représentants.

Le projet de licenciement d’Ernest Young est caractéristique de dérives constatées chez SAP. En menaçant un représentant du personnel emblématique et déterminé, la Direction de SAP France s’attaque au droit d’expression de tous au sein de l’entreprise. La section CGT@SAP invite l’ensemble des salariés à soutenir Ernest Young par tous moyens utiles, pour la sauvegarde des droits fondamentaux de chacun.

* Pour des raisons de confidentialité, le nom a été modifié